Bienvenue dans la quatrième saison de la République du Son ! Les archives des 175 articles déjà publiés depuis la création de ce blog pourront sans doute témoigner du chemin parcouru …
Une saison placée plus que jamais sous le signe de l’enthousiasme avec un premier article un peu “bonus” , une sorte de florilège d’écoutes et de découvertes qui ont enchanté mon été. De vraies belles écoutes avec un ampli à tubes pas très onéreux et une paire d’enceintes pas des plus récente, c’est parfois dans les vieux pots que l’on fait aussi la meilleure soupe et celle-ci-fut savoureuse à souhait, la découverte d’une nouvelle “magic box” qui va réenchanter vos écoutes dématérialisées et quelques perles discographiques à (re)découvrir .
Un beau mariage tubes / panneaux électrostatiquesJ’ai réinstallé une paire de Martin Logan, un ancien modèle entrée de gamme de la marque (modèle source) qui ne sont plus toutes jeunes, mais dont la taille convient parfaitement à celle de mon salon. J’ai fait “tourner” ces enceintes avec différents amplis, dont un ampli à tubes Jolida JD 303. Ce mariage m’a réellement enchanté et m’a offert un plaisir et un réalisme acoustique des plus intéressant. Une association tube / électrostatique qui fait généralement mouche notamment si vous êtes amateurs de belles voix et de musiques plutôt acoustiques. Ici le propos acoustique est peu directif ce qui repose franchement les oreilles et vous plonge dans une belle alternative de reproduction sonore. Compte tenu de la modestie des deux HP de graves nos deux enceintes, on pourra bien entendu que les graves manquent de profondeur, mais l’équilibre tonal est plus que respectable.
Notre source Jolida (JD303) est une belle entrée en matière dans le monde du tube avec un tarif très démocratique (moins de 1900 €), il apporte une belle fluidité, c’est un appareil très musical , son propos charpenté a cependant la sagesse de ne tomber dans une surenchère flatteuse, hélas assez fréquente chez de nombreux amplis tubes.
Auralic Aries mini : une petite boite discrète, mais surdouée !
Voilà un petit appareil pour le moins minimaliste, mais qui cache bien son jeu . De l’extérieur il s’agit d’une petite boite, deux boutons sur la façade à peine visibles, une connectique arrière classique (RCA, coaxiale, Toslink et USB ). Cet appareil est en réalité un lecteur sans fil qui vous permettra de lire votre musique en réseau ou en streaming directement depuis les services de musique en ligne comme Qobuz ou Tidal via votre connection wifi. Cet Aries mini a eu la bonne idée d’intégrer ces services et ca change tout ! Bien évidemment équipé d’un DAC, le boitier cache aussi un emplacement ou y installer un disque dur afin d’y stocker ses fichiers musicaux : malin ! L’appareil est capable de lire de très nombreux formats de fichiers : AAC, AIFF, ALAC, SINGE, DIFF, DSF, FLAC,MP3, OGG, WAV, WV et WMA. Je me suis en réalité surtout intéressé à la fonction streaming qui s’opère directement l’application depuis votre mobile qui pilote l’ensemble. Il faut bien avouer que les étapes d’installation sont un peu longues et risquent de poser quelques soucis aux néophytes, mais une fois installée, d’autant que ni la notice minimaliste ni l’interface de l’application ne sont en français. J’ai en revanche vraiement apprécié la très grande fluidité de l’appareil. J’ai aussi connecté l’appareil directement auprès de mes enceintes actives Focal CMS 40, compte tenu de la taille de l’appareil, cette option représente une vraie alternative pour construire un petit système super performant .
Avec un tarif à moins de 500 €, voilà un appareil décidément surdoué, peu encombrant et diablement efficace pour tous ceux qui souhaitent privilégier les solutions intégrées aux montages en série du type : ordinateur+ DAC+ ampli. S’il passera inaperçu dans votre installation, sa redoutable efficacité et la grande fluidité de ses performances le rendront aussi musical qu’irremplaçable.
Deux albums jazz à (re)découvrir et un coup de coeur piano/clavecin
Enoch light, persuassive percussions . Mis à part le fait de déguster de belles percussions magnifiquement enregistrées et joliment timbrées, cet album offre une scène sonore des plus remarquable. Certes, le début de l’album démarre un peu façon thé dansant, j’en vois qui font la grimace mais ils retrouveront le sourire quand ils se rendront compte du beau relief de cet enregistrement qui en devient rapidement très ludique. Pour le peu que la qualité de votre système et celle de l’acoustique de votre pièce le permettent, vous allez y faire entrez un grand orchestre, mieux encore vous serez immergé en son coeur.
Jazz Rock, what else? Tout est dit dans le titre minimaliste est tout simplement le nom de l’album du batteur Billy Cobham . Bienvenue dans le son jazz rock des années 70/80, ses solos bien gras, des basses râpeuses avec une rythmique diabolique et énergétique. Si les guitares côtoient parfois une certaine forme lyrisme, l’album décoiffe et nous renvoie à un univers qui certains soirs pourrait nous donner des envies furieuses de monter irrésistiblement le volume et déchirer le papier peint…
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Plucked, Unplucked Ce duo est le fruit de la rencontre entre le pianiste de jazz Edouard Ferlet et la claveciniste Violaine Cochard. L’album commence un peu comme une course poursuite mêlant les sonorités des deux instruments à un rythme endiablé, si ce premier titre pouvait faire craindre à un festival d’artifices, la suite nous rassure définitivement. Le subtil travail sur les sonorités jamais ne prend le dessus sur la poésie des oeuvres de Bach, un album à découvrir absolument !
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