Si les rayons de CD se sont considérablement réduits en Europe et un peu partout dans le monde, il n’en est rien au Japon, la vente des formats physiques représenterait encore 80% des ventes ! En 2012, les ventes de CD avaient même progressé de près de 10%. Il est vrai que ces ventes sont particulièrement dopées par les jeunes “boys band” ou” girls band” qui vendent leurs CD par millions grâce à de nombreux produits dérivés vendus en complément du support physique : dédicace, poster, place de concerts… Les labels multiplient les évènements pour satisfaire un public passionné, survolté et parfois fétichiste envers leurs idoles. Mais le Japon est un pays de contrastes et de grande diversité : ma visite chez Tower records témoigne de l’extreme dynamisme de ce magasin spécialisée dans la vente de CD et de vinyles, un choix exceptionnel tant en musique classique qu’en jazz. Je savais que le japon est un pays de mélomanes, mais je dois reconnaitre que le fait de trouver une offre très importante de CD au pays des “Geeks” a été pour moi une grande surprise.
Autre trouvaille : les “Music Tea Room” : une sorte de café dédiée à la seule écoute musicale, je suis allé dans le plus ancien de Tokyo, le Lion (1926), l’endroit est un peu vieillot, on y vient un peu comme on va a l’église, le silence est de mise, toutes les tables sont tournées vers l’autel musical : un imposant ensemble de haut parleurs montées dans une gigantesque structure de bois un peu à la manière d’un orgue de cathédrale. Ici on ne diffuse que de la musique classique, la “playlist” est imprimée chaque jour avec le programme précis et les heures de diffusion, l’endroit est gratuit, mais le prix des consommations est un peu plus cher qu’ailleurs. Il semblerait qu’il reste encore quelques “music tea room” à Tokyo, un dernier passage dans la capitale avant mon retour me permettra peut être d’aller en découvrir d’autres…
Voici en images, un aperçu de l’offre de disques au Japon, le Sony building et le Lion Tea Room. ]]>