“La seule chose qui compte c’est la vie dans la musique, tout le reste ça fait du son. Trouver le son, ce n’est pas trouver la musique, la Haute-fidelité d’aujourd’hui ne semble se satisfaire que du son en oubliant l’essentiel : la musique“ Jean-Christophe Crozel co-fondateur de Lavardin Technologies ne mâche pas ses mots, des propos qui pourraient paraître surprenants de la part d’un ingénieur dont la rigueur scientifique n’est visiblement plus à démontrer.
Pour comprendre, il faut remonter aux années 80, un ingénieur, Gérard Perrot cherche à comprendre de façon rationnelle pourquoi donc un amplificateur à tubes offre une sensation musicale bien meilleure que les amplis à transistors. Alors que nombre d’industriels se contenteront de ce constat pour relancer le marché des amplis à tubes, il oppose une démarche scientifique pour en découdre et comprendre. Alors que la musique s’organise précisément en signaux audio dans le temps, pour tenter de la reproduire la musique, on a pensé à tout sauf au temps. Il s’intéresse au comportement des transistors et découvre alors que les distorsions dépendent aussi du signal lui même et que les circuits électroniques révèlent des phénomènes de mémorisation parasite non détectables en régime de mesure. “La difficulté reposait notamment sur la difficulté à pouvoir mesurer cette différence pourtant parfaitement perceptible à l’oreille” se rappelle Jean Christophe Crozel.
Lavardin modèle IS
Après de nombreuses années de recherche, Gérard Pérot présente un premier prototype en 1995 et fait la connaissance de Jean-Christophe Crozel, très vite, ils s’associent et fondent Lavardin Technologies. L’innovation repose une réorganisation complète des circuits afin de prendre en compte et de traiter les phénomènes de mémoire identifiés, pour ce faire tous les amplificateurs Lavardin possèdent environ 180 composants par canal quand un amplificateur de qualité en possède tout au plus une cinquantaine.
Des amplificateurs garantis à vie !
Pour le reste, ces amplificateurs sont magnifiquement bien construits et assemblés avec une précision horlogère . Les faces avant sont ébauchées dans des blocs d’aluminium puis finies dans un centre d’usinage numérique , les boutons sont taillés dans la masse, rien n’est laissé au hasard. Lavardin propose un niveau de qualité rare : irréprochable . A la première vue ces matériels offrent immédiatement un sentiment de solidité et de durabilité. Lavardin montre une telle assurance sur la fiabilité de ses appareils qu’ils sont tout simplement sont garanties à vie, c’est assez rare pour des électroniques. Le premier modèle de la gamme des quatre amplificateurs intégrés le Lavardin IS est commercialisé à 2250 €, un prix tout simplement sans aucune comparaison sur le marché pour ce niveau de qualité.
Lavardin fabrique aussi des amplis de puissance, des câbles de modulation, d’enceintes et de secteur et propose depuis peu un meuble modulaire le K-Rak en bois multi-feuilles savamment conçu. Enfin Lavardin offre un excellent niveau d’information sur ces produits, le site web est notamment très bien documenté, les choix technologiques sont parfaitement argumentés, un sérieux dans la démarche que l’on aimerait retrouver chez beaucoup de constructeurs. La marque s’investi aussi dans l’enregistrement d’artistes et revendique déjà plus de deux cent albums, Lavardin est un partenaire actif du festival Chopin à Nohan (du 8 juin au 24 juillet 2013) et propose en marge des concerts la diffusion de concerts inédits enregistrés sur bandes depuis 1967 et digitalisés avec leurs savoir-faire et équipements.
Bien loin d’un univers démonstratif et clinquant Lavardin propose donc de nous ouvrir son jardin sensible, subtil et généreux dans lequel la musique s’impose avec un naturel déconcertant, tout simplement vivante !